Table of Contents
Les autorités turques ont procédé ce lundi matin à l’arrestation de dizaines de politiciens et de journalistes, y compris Ahmet Dincel, dirigeant du Parti communiste de Turquie (TKP) à Istanbul. Ces arrestations ont eu lieu lors de perquisitions à leur domicile, suite à leur participation aux manifestations en réponse à l’arrestation et à la suspension du maire d’Istanbul, Ekrem Imamoglu, également candidat à la présidence du Parti républicain du peuple (CHP).
Les revendications des partis politiques
Le TKP a exprimé son indignation sur les réseaux sociaux, dénonçant ces arrestations. En plus d’Ahmet Dincel, quatre autres membres du parti ont été arrêtés à leur domicile après avoir manifesté à Saraçhane « pour défendre le droit du peuple à participer à la politique ». Le parti a appelé à la libération immédiate de ses leaders et membres.
Support des autres partis
Des membres du parti socialiste SOL ont également signalé des arrestations, y compris Deniz Demirdögen, membre de leur conseil d’administration, et Baris Ince, leur dirigeant à Izmir, où des interdictions de rassemblement avaient été mises en place. Certains représentants de leur district à Istanbul ont également été arrêtés, bien que le nombre exact reste inconnu.
Le SOL a déclaré sur les réseaux sociaux : « La lutte légitime du peuple ne peut être stoppée par l’oppression et les interdictions. Nos amis arrêtés doivent être libérés immédiatement ».
Arrestations de journalistes
Parallèlement, l’Association des études de médias et de droit a rapporté l’arrestation du photoreporteur Murat Kocabas, ainsi que d’autres huit journalistes, dans le cadre d’une opération policière visant à faire respecter la législation sur les réunions et les manifestations.