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Après le succès de « L’archipel du goulache », Florian Pinel et Jean Simoulin signent un nouvel ouvrage intitulé « Bon app & Tito », une plongée gourmande et érudite dans les cuisines riches et variées de l’ex-Yougoslavie. Ce livre invite à découvrir une gastronomie à la fois exotique et généreuse, reflet des influences multiples qui ont façonné cette région des Balkans.
Une exploration culinaire au cœur des Balkans
De la Slovénie à l’Albanie, en passant par la Croatie, la Serbie ou la Bosnie, le périple culinaire de « Bon app & Tito » déploie un éventail impressionnant de saveurs. Le duo d’auteurs met à l’honneur un patrimoine gastronomique qui mêle traditions locales et emprunts aux cuisines turque, italienne, grecque ou allemande. Le lecteur y découvre aussi bien des kebabs et des pâtes, que des plats emblématiques comme le goulache ou la choucroute.
Parmi les spécialités régionales, on trouve des mets aux noms intrigants : le štruklji slovène, le pogača de l’île de Vis, le suxhuk albanais ou encore le kvrgusa, ce savoureux poulet en croûte bosniaque.
Un voyage à travers l’histoire et les recettes
Organisé par pays, chaque chapitre du livre mêle récits de voyage, histoire, géopolitique et présentation des produits locaux. Cette approche offre une compréhension approfondie de la région, enrichie par des anecdotes et des analyses pertinentes. Les recettes qui suivent sont souvent riches en viande et conçues pour être partagées en famille. Elles sont expliquées avec soin et précision, assurant une expérience culinaire authentique.
Le rôle central du vin dans la cuisine des Balkans
La richesse gastronomique des Balkans s’accompagne naturellement d’une tradition viticole ancienne et florissante. Autrefois collectivisée sous la Yougoslavie, la production de vin s’épanouit aujourd’hui particulièrement en Slovénie et en Croatie. Les auteurs rendent hommage aux vins orange slovènes, des crus exceptionnels devenus cultes dans le monde du vin naturel.
Tito, amateur de bonne chère locale
Pour conclure, il est impossible d’évoquer cette région sans mentionner Tito, figure emblématique de l’ex-Yougoslavie. Selon Florian Pinel, Tito appréciait une cuisine simple mais généreuse, privilégiant les plats locaux. Il affectionnait particulièrement les mets à base de viande tels que le bœuf en pot-au-feu, la langue de bœuf, les saucisses, les grosses pièces rôties, le chou farci et la charcuterie. Ce régime copieux lui a d’ailleurs permis de vivre jusqu’à 87 ans, attestant, avec humour, des bienfaits d’une alimentation riche et traditionnelle.