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Dimanche 27 avril, une marche blanche a rassemblé plus d’un millier de personnes à La Grand-Combe, dans le Gard, en mémoire d’Aboubakar Cissé, assassiné alors qu’il priait dans la mosquée locale. Ce rassemblement silencieux a mêlé émotion et tension, la communauté musulmane dénonçant un sentiment d’abandon de la part des autorités.
Un hommage solennel à La Grand-Combe
Côte à côte, les participants avancent dans un cortège paisible, témoignant d’une unité profonde face à cette tragédie. En tête, la famille et les proches d’Aboubakar Cissé, suivis par des fidèles de toutes confessions. La marche part de la mosquée, lieu du drame, jusqu’à la mairie où une minute de silence est observée. La foule scande ensuite le nom de la victime, rendant un hommage vibrant à ce jeune homme brutalement disparu.
Des tensions face à un sentiment d’oubli
À la tribune, les discours prennent un ton plus ferme. La communauté musulmane exprime son ressentiment, estimant que ses souffrances ne sont pas suffisamment prises en compte par la classe politique. Ce sentiment d’isolement alimente une colère latente depuis le meurtre d’Aboubakar Cissé, dont les circonstances pourraient relever d’un acte islamophobe.
Renforcement de la sécurité autour des lieux de culte
Bruno Retailleau, présent dans le Gard dimanche après-midi, a tenu à faire le point sur l’enquête et à répondre aux critiques. Il a rappelé que « être français, être membre de la communauté nationale, ce n’est pas une question de couleur de peau, de religion, de condition sociale, on est français un point c’est tout ». Bien que n’ayant pas visité la mosquée, afin de ne pas perturber le recueillement, il a annoncé une sécurité renforcée ce soir autour de toutes les mosquées françaises.