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Jean-Luc Mélenchon, ancien leader de La France insoumise, a récemment réagi sur les réseaux sociaux à une décision du Mexique concernant l’âge de départ à la retraite des enseignants, tout en critiquant la politique française sur le sujet.
La réforme mexicaine des retraites
Le Mexique a adopté une réforme visant à abaisser l’âge de départ à la retraite pour les enseignants. La présidente Claudia Sheinbaum a signé un décret qui prévoit une réduction de l’âge de départ à 53 ans pour les femmes et à 55 ans pour les hommes, d’ici à 2034. Cette décision a été saluée par Mélenchon, qui en a profité pour pointer du doigt la politique française, affirmant que le Medef et le gouvernement souhaitent retarder l’âge de départ au-delà de 64 ans.
Qui est concerné par la réforme ?
La réforme s’applique spécifiquement aux enseignants du système public affiliés à l’ISSSTE (Instituto de Seguridad y Servicios Sociales de los Trabajadores del Estado). Environ 25 à 30 % des enseignants, soit entre 900 000 et 1 million de personnes, seront concernés par cette mesure, dont seuls ceux ayant été fonctionnaires avant 2007 pourront en bénéficier.
Les implications de la réforme
La mise en œuvre de cette réforme se fera progressivement entre 2028 et 2034. Les femmes devront avoir au moins 28 ans de cotisation pour pouvoir partir à la retraite à 53 ans, tandis que les hommes devront en avoir 30 pour partir à 55 ans. En revanche, les 70 à 75 % d’enseignants restants, affiliés au système de retraite Afores, devront attendre 65 ans pour prendre leur retraite.
Comparaison avec la France
En France, la réforme adoptée en 2023 prévoit un relèvement progressif de l’âge légal de départ à la retraite à 64 ans d’ici à 2030. Cette comparaison a suscité des réactions, notamment de la part de Mélenchon, qui souligne une certaine inégalité dans les traitements des retraites entre les deux pays.