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Lors de la rénovation d’une ferme datant du 16e siècle en Angleterre, un couple a fait une découverte macabre en dénichant des ossements humains et animaux cachés dans les murs de leur nouvelle maison. Cette révélation s’est accompagnée de l’apprentissage surprenant qu’un meurtrier avait vécu dans la maison voisine.
Une rénovation pleine de surprises
Emmie Brookman, 28 ans, et son fiancé Norton Johnston, 34 ans, ont acquis en février 2023 une propriété de trois chambres à coucher, construite dans les années 1580, pour environ 370 000 euros. Tombés sous le charme du caractère et de l’originalité de la bâtisse située à Barrowford, dans le Lancashire, ils avaient initialement prévu de simples travaux de rafraîchissement comme la pose de nouveaux tapis et de la peinture.
Cependant, la découverte de moisissures roses sur les murs extérieurs a rapidement révélé des problèmes plus importants. Le mauvais enduit utilisé piégeait l’humidité, ce qui détériorait la pierre ancienne. Pour éviter un devis professionnel de 20 000 euros, le couple a choisi de décaper eux-mêmes les murs à la main dès août 2024, dépensant seulement environ 350 euros en matériel.
Une découverte inquiétante dans les murs
Au cours du décapage, Emmie Brookman a été frappée par ce qui semblait être un os qui ressortait du mur. « C’était clairement un os, j’étais vraiment déconcertée », raconte-t-elle. Au total, ils ont trouvé quatre ossements à l’extérieur et deux supplémentaires à l’intérieur. D’après Emmie, l’un d’eux serait un os de doigt humain, tandis que les autres appartiendraient à des animaux.
Par ailleurs, le couple a découvert une mystérieuse bouteille verte contenant des cendres et des herbes. Après des recherches, ils ont appris que dans la région de Kendal, on croyait autrefois aux sorcières et que des os et des herbes étaient parfois placés dans les murs pour conjurer le mal.
Emmie précise : « On a trouvé des ossements dans presque toutes les pièces. Un os s’est même envolé vers moi, et l’un d’eux ressemble à un doigt humain. »
Un passé troublant lié à la maison voisine
En approfondissant l’histoire de leur propriété, Emmie et Norton ont découvert que leur voisin avait été un meurtrier condamné, James Hargreaves. Ce dernier avait agressé sa domestique avant de tirer dans le dos d’un jeune clerc d’avocat venu lui signifier un acte judiciaire.
Cette découverte ajoute une dimension mystérieuse au lieu et peut expliquer la présence des ossements et des objets protecteurs dans les murs de la ferme.
Un projet de rénovation respectueux du patrimoine
À ce jour, le couple estime avoir investi entre 12 000 et 18 000 euros dans la rénovation de la ferme, préférant une approche respectueuse du style et de l’histoire du bâtiment. « Si nous avions fait appel à des professionnels, cela aurait coûté entre 60 000 et 72 000 euros, » note Emmie.
Elle partage également son goût pour les éléments chargés d’histoire, comme ces radiateurs de récupération provenant d’une ancienne caserne de pompiers, trouvés sur des plateformes de seconde main.
Emmie documente régulièrement l’avancement des travaux sur ses réseaux sociaux, où elle envisage de mettre certains ossements en exposition, tout en en remettant d’autres dans les murs. « Ils font partie de la maison », conclut-elle.