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Violence conjugale et agressions sexuelles à Pontevedra : procès en cours

by Sara
Violence conjugale et agressions sexuelles à Pontevedra : procès en cours
Espagne

Un procès pour violence conjugale et agressions sexuelles se déroule actuellement à Pontevedra, où une femme accuse son partenaire de graves violences, y compris des menaces de sorcellerie. L’affaire, jugée par la section quatrième de l’Audiencia Provincial de Pontevedra, met en lumière des faits dramatiques survenus en 2021 au domicile commun du couple.

Des accusations graves au cœur du procès

Extérieur de l'Audiencia provincial de Pontevedra

Le tribunal examine les accusations portées contre un homme soupçonné d’agression sexuelle avec pénétration, de violences conjugales, d’atteinte à l’intégrité morale et de légères vexations. La procureure a réclamé une peine totale de 12 ans et demi de prison, arguant notamment de la circonstance aggravante de lien de parenté et de la récidive dans les faits de violence de genre.

Le témoignage poignant de la victime

La victime a témoigné derrière un paravent, racontant que l’accusé justifiait ses violences en invoquant un « châtiment divin » : « Il disait qu’il me frappait parce que c’était un châtiment de Dieu et que je devais payer pour mes péchés », a-t-elle déclaré. Elle a également affirmé que son agresseur avait tenté de la tuer. « Je suis certaine », a-t-elle ajouté, « il m’a mordue, frappée, humiliée, il m’a fait de tout ». Sa mère a corroboré ces propos en indiquant que le suspect qualifiait sa fille d’« impure » et la menaçait de « sorcellerie » et de « vaudou ».

Les réquisitions de la justice

Dans ses réquisitions finales, le ministère public demande :

  • 10 ans de prison pour le viol avec pénétration
  • 1 an et 6 mois de prison pour atteinte à l’intégrité morale, avec interdiction de contact et d’approche à moins de 150 mètres pendant 2 ans et 6 mois
  • 1 année de prison pour violences sur la femme au domicile commun, accompagnée d’une interdiction de port d’armes pendant 2 ans et 6 mois ainsi qu’une interdiction de contact pendant 2 ans
  • Interdiction de contact et d’approche à moins de 150 mètres pour une durée de 11 ans
  • Liberté surveillée pendant 6 ans
  • Amende de 3 mois à raison de 15 euros par jour pour des vexations légères

La procureure demande aussi une indemnisation globale de 28 750 euros à verser à la victime, répartie comme suit : 20 000 euros pour dommages moraux, 350 euros pour blessures physiques, 5 400 euros pour blessures psychologiques et 3 000 euros pour le stress post-traumatique.

La défense nie les faits

L’accusé s’est déclaré innocent, affirmant que toutes les relations sexuelles étaient consenties et que c’était la victime qui enregistrait des vidéos à son insu. « Je suis musulman et certaines parties de mon corps ne doivent être vues par personne », a-t-il expliqué. Il a nié consommer des drogues, contrairement à la plaignante, et soutient avoir été lui-même victime d’agressions. « Elle me disait qu’elle allait me détruire et j’avais peur », a-t-il confié, évoquant également des difficultés dans sa vie familiale avec sa femme, avec qui il a cinq enfants. Son avocat a demandé la relaxe complète de son client.

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source:https://www.abc.es/espana/galicia/decia-pegaba-era-castigo-dios-pagar-pecados-20250422195443-nt.html

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