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L’Éthiopie appelle l’Égypte à dialoguer sur le dossier du barrage
Le ministre des Affaires étrangères éthiopien, Taye Atske Selassie, a appelé l’Égypte à dépasser ses différends, en précisant que son pays reste ouvert au dialogue et aux négociations pour résoudre les conflits entourant le barrage de la Renaissance.
Appel à la négociation
Le ministre a également souligné que les conflits avec la Somalie doivent être résolus par la négociation, tout en appelant à ne pas faire appel à des puissances extérieures pour menacer la sécurité nationale de l’Éthiopie.
A Washington, Addis-Abeba a accusé Le Caire d’interférer en Somalie, suite à des informations sur l’envoi par l’Égypte d’aides militaires à Mogadiscio.
Accusations d’intervention extérieure
Dans un communiqué publié jeudi, le ministère éthiopien des Affaires étrangères a affirmé que l’Égypte avait fourni des aides militaires à la Somalie, qualifiant cette action d' »intervention extérieure ».
Le ministère a également averti que le déploiement prévu d’une mission de maintien de la paix en Somalie, en plus de la mission transitionnelle de l’Union africaine (ATMIS), pourrait exacerber l’instabilité dans la Corne de l’Afrique.
Suivi des évolutions régionales
Le ministère a ajouté qu’Addis-Abeba suit de près les développements dans la région pouvant menacer sa sécurité nationale.
Le mercredi, l’ambassadeur somalien au Caire, Ali Abdi Owari, a annoncé l’arrivée imminente d’équipements et de délégations militaires égyptiennes à Mogadiscio.
Participation à la mission de maintien de la paix
Il a précisé que cette initiative représentait « une préparation à la participation de l’Égypte aux forces de maintien de la paix de l’Union africaine en Somalie (AMISOM), qui devraient remplacer la mission actuelle (ATMIS) d’ici janvier 2025 ».
Cela a été considéré comme « les premières étapes concrètes pour mettre en œuvre les résultats du sommet égypto-somalien qui s’est tenu au Caire le 14 août dernier, entre les présidents égyptien Abdel Fattah al-Sissi et somalien Hassan Sheikh Mohamud, qui a vu la signature d’un accord de défense entre les deux pays ».