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La Juventus Turin, autrefois alliée du Real Madrid et du FC Barcelone, a pris la décision définitive d’abandonner le projet de Super Ligue. La Vieille Dame a ainsi réintégré l’Association européenne des clubs (ECA), dont le président Nasser Al-Khelaïfi, également à la tête du Paris Saint-Germain, s’est exprimé avec satisfaction dans un communiqué.
Des perspectives incertaines pour la Super Ligue
Malgré un verdict favorable de la Cour de justice européenne (CJUE) quelques mois auparavant, qui affirmait que l’UEFA et la FIFA ne pouvaient interdire aux clubs de participer à une compétition alternative, la Super Ligue ne semble pas prête à se concrétiser. De nombreux clubs, notamment ceux de la Premier League, avaient rapidement renoncé au projet sous la pression de leurs supporters après son lancement en avril 2021. Aujourd’hui, c’est au tour de la Juventus de quitter l’initiative.
La réaction d’Al-Khelaïfi
Nasser Al-Khelaïfi s’est réjoui du retour de la Juventus au sein de l’ECA, déclarant : « Je suis heureux d’accueillir à nouveau la Juventus dans notre famille. Tous les clubs de l’élite dans plus de vingt pays sont de nouveau membres de l’ECA. » Cela dit, le Real Madrid et le FC Barcelone, les deux derniers clubs parmi les douze frondeurs à l’origine du projet, continuent de résister.
Un projet en perte de vitesse
La sortie de la Juventus a affaibli encore davantage le projet de Super Ligue, initialement envisagé pour rivaliser avec la Ligue des Champions. Néanmoins, la société A22 Sports Management, promotrice de la Super Ligue, continue de travailler en coulisses sur le développement d’un tournoi qui pourrait inclure 64 équipes réparties en trois ligues.
Les derniers résistants
Alors que le panorama de la Super Ligue continue d’évoluer, le Real Madrid et le FC Barcelone demeurent les figures de proue de cette initiative, déterminés à poursuivre leurs ambitions. La pression exercée par les différentes instances du football et par les supporters pourrait toutefois influencer leur position à l’avenir.