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Salvatore Lauro, armateur et ancien sénateur, présente son livre « Il mare dentro. Dalla dolce vita alla tempesta perfetta », qui explore l’avenir d’Ischia et de l’Italie tout en mélangeant anecdotes personnelles et analyses politiques. L’ouvrage, publié par Rubettino et préfacé par Edward Luttwak, appelle à redécouvrir l’importance de l’île natale de l’auteur.
Une vision pour Ischia
« Si l’on parle de demain, il n’y a pas de vision. Je vois une pensée unique, et si un visionnaire ose rêver pour les dix ou vingt prochaines années, il est souvent traité de fou », déclare Lauro. Son livre vise à inspirer l’espoir et à offrir des pistes pour l’avenir d’Ischia et de l’Italie, tout en retrçant l’évolution de l’île depuis les années 60, une époque marquée par le boom économique.
Le passé glorieux d’Ischia
Lauro évoque les années 60, période où Ischia rivalisait avec Capri, attirant la dolce vita romaine. Il se souvient des films tournés sur l’île, notamment « Cléopâtre ». Toutefois, il souligne que l’image d’Ischia a souffert, notamment à cause de la tragédie de Casamicciola, qui a laissé une empreinte durable sur l’île. « Il est temps de ramener la dolce vita à Ischia », affirme-t-il.
Le message du livre
« Le titre ‘Il mare dentro’ reflète mon attachement à la mer, qui est essentielle non seulement pour moi mais pour tous. Malheureusement, en Italie, beaucoup ne réalisent pas que la mer est une source de richesse », explique-t-il. Lauro critique également la tendance à se tourner vers le Nord et Bruxelles, en soulignant l’importance historique de la mer pour l’Italie.
Une leçon de vie pour les jeunes
« J’ai écrit ce livre pour mes petits-enfants, afin qu’ils n’oublient jamais d’où ils viennent », déclare Lauro. Il leur envoie un message fort : « Le futur est entre vos mains. Soyez courageux et ne craignez pas de relever les défis que la vie vous présente. » Son livre se termine par un blog où les lecteurs peuvent échanger des idées et des opinions.
Une philosophie d’action
Lauro conclut avec une citation significative : « Ce ne sont pas les chaussures que vous portez qui comptent, mais les traces que vous laissez. » Inspirée par son père, cette phrase résume sa philosophie de vie. « Mon père m’a appris à pêcher et m’a toujours dit que la meilleure chose qu’il puisse me laisser est le savoir-faire », confie-t-il.
