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Dimanche 15 décembre, au moins sept villageois ont été tués dans une attaque terroriste survenue dans le centre du Mali, entraînant des dégâts matériels considérables. Cette information a été confirmée par l’Agence France-Presse, qui a recueilli des témoignages de l’évêché local et d’une organisation de la société civile.
Les détails de l’attaque
L’attaque a eu lieu dans le village de Ségué, situé dans la région de Mopti. Parmi les victimes, figure un parent d’un membre du clergé local, ainsi que six autres hommes. L’évêché de Mopti a relayé ces informations dans un communiqué signé par son secrétaire, l’abbé Daniel Camille Togo.
Dans un autre communiqué, le Mouvement patriotique pour l’unité et la sauvegarde du cercle de Bankass, une organisation de la société civile, a exprimé sa stupéfaction face à cette attaque ciblant les villages de Ségué et Sonfounou. Le bilan total de l’attaque s’élève à neuf morts, comprenant sept à Ségué et deux à Sonfounou.
Dégâts matériels importants
Cette attaque meurtrière a également provoqué des destructions massives. Le dispensaire, la pharmacie du village et l’ambulance ont été incendiés. De plus, le véhicule personnel du maire de Ségué a été réduit en cendres et de nombreuses motos ont été volées.
Une situation sécuritaire alarmante
Par ailleurs, l’organisation a rapporté la mort de cinq femmes dans l’explosion d’une mine à Diallasougou, également dans le centre du pays. Ces informations n’ont cependant pas pu être vérifiées par les autorités maliennes ou des sources indépendantes.
Face à cette dégradation de la situation sécuritaire, le Mouvement patriotique pour l’unité et la sauvegarde du cercle de Bankass a appelé à une intervention aérienne pour détruire toutes les bases terroristes dans la région. Il a également exhorté les autorités à mener des enquêtes et à poursuivre ceux qui fournissent du carburant aux groupes terroristes.
Contexte du terrorisme au Mali
Depuis 2012, le Mali est confronté à des attaques récurrentes de groupes affiliés à Al-Qaïda et à l’organisation État islamique, ainsi qu’à des violences perpétrées par des groupes communautaires et criminels.