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Les huîtres du bassin d’Arcachon (Gironde) sont de retour sur le devant de la scène. Après l’interdiction des ventes l’an dernier en raison d’un virus transmissible à l’homme, les consommateurs sont progressivement revenus. Cette fin d’année est décisive pour la filière, et les 300 ostréiculteurs du bassin d’Arcachon se préparent à relever le défi.
Une période cruciale pour la profession
Olivier Laban, président du Comité Régional de la Conchyliculture d’Arcachon, a perdu 40% de ses ventes l’an dernier. Il est donc primordial de ne pas revivre une telle crise. * »On a tenté de mettre en place tout un système d’anticipation, au travers de prélèvements qui se font toutes les semaines, pendant 22 semaines, sur sept points du bassin d’Arcachon. Nous avons la capacité de connaître en temps réel l’état sanitaire de nos productions, »* explique-t-il.
En cas de pollution, les huîtres sont immédiatement retirées pour être filtrées dans des cuves pendant 28 jours, avant d’être remises en vente. Ce système est essentiel pour sauver la profession en cette période délicate : à Noël, certains ostréiculteurs réalisent plus de la moitié de leur chiffre d’affaires annuel.
Les attentes des consommateurs
Les consommateurs, après une année difficile, reviennent vers les huîtres d’Arcachon. Cette relance est vitale, non seulement pour les ostréiculteurs, mais aussi pour les traditions culinaires de Noël en France. Les huîtres sont souvent au centre des tables pendant les fêtes, et leur qualité est primordiale pour satisfaire les gourmets.
Un avenir incertain mais optimiste
Les ostréiculteurs sont déterminés à assurer la qualité de leurs produits et à regagner la confiance des consommateurs. Grâce aux efforts déployés pour surveiller la santé des huîtres, ils espèrent sortir renforcés de cette crise. Cependant, l’avenir reste incertain et dépendra de la capacité de la filière à s’adapter aux défis sanitaires.
