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Gustavo Petro accuse Trump de fascisme sur la question des migrants

by Sara
Colombie, États-Unis

Les relations entre Bogotá et la Maison Blanche demeurent tendues après l’épisode des migrants illégaux que Donald Trump a tenté d’expulser vers la Colombie. Le président colombien, Gustavo Petro, a une fois de plus critiqué les méthodes de son homologue américain.

Des accusations graves

« Criminaliser un groupe de population est une thèse fasciste », a déclaré M. Petro lors d’une interview diffusée le vendredi 31 janvier sur la chaîne de télévision Univision. Il a ajouté : « Cette attitude visant à criminaliser des groupes de population pour obtenir les applaudissements d’une majorité est exactement la même que celle utilisée par Hitler envers les juifs ». Gustavo Petro a conclu en disant : « Donald Trump me qualifie de socialiste, je préfère être socialiste que fasciste ».

Refus d’expulsions

Gustavo Petro, premier président de gauche de l’histoire de la Colombie, a refusé le 26 janvier de permettre l’arrivée d’avions militaires américains transportant des expulsés colombiens, préoccupé par la « dignité » des personnes à bord. Après des heures de tensions et la menace de sanctions douanières réciproques, une solution a finalement été trouvée, selon Bogotá. Washington a ainsi levé sa menace d’imposer des droits de douane de 25 %, puis de 50 % sur tous les biens colombiens entrant aux États-Unis.

Le rapatriement des Colombiens

Vendredi, le gouvernement colombien a proposé de prendre en charge le transport aérien et maritime de ses citoyens expulsés des États-Unis, afin de garantir qu’ils ne voyagent pas menottés. Mardi et mercredi, des avions militaires et civils colombiens ont rapatrié à Bogotá les premiers groupes de migrants. Selon Gustavo Petro, cela a permis à plusieurs centaines de compatriotes, dont plusieurs enfants, de rentrer dans leur pays dans des conditions « dignes ». Aucun d’entre eux n’était un « délinquant confirmé », a-t-il précisé.

Une crise migratoire à venir

La Colombie s’attend au retour de quelque 27 000 migrants dont les ordres d’expulsion ont été signés au cours des six derniers mois, que ce soit par l’administration Trump depuis le 20 janvier ou par celle de son prédécesseur démocrate Joe Biden, a révélé une source de la présidence colombienne à l’Agence France-Presse.

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