Niger : La Croix-Rouge accusée de compromettre la souveraineté

Accusations à l’encontre du CICR

Bana Ibrahim, membre du Front patriotique pour la Souveraineté (FPS), a déclaré que le CICR ne se conforme pas à la vision du pays concernant sa souveraineté et son indépendance. Selon lui, l’organisation n’a pas pris en compte les changements survenus au Niger depuis 2024.

Les critiques portent sur des « manquements » de l’ONG, notamment des cas de « disparition de camions contenant des médicaments ». De plus, le CICR aurait refusé de respecter l’obligation d’avoir une escorte militaire lors de ses opérations dans certaines zones de conflit.

Une question de neutralité

Bana Ibrahim souligne que dans des pays comme les États-Unis ou la France, le CICR ne prend jamais parti pour des groupes armés ou des terroristes, et cela devrait également s’appliquer au Niger. Il estime que ces pratiques ne devraient pas avoir lieu sur le continent africain.

Il déclare que le CICR impose un « diktat » qui doit « cesser », ce qui soulève des questions sur les méthodes et la neutralité de l’organisation humanitaire dans le pays.

Répercussions des accusations

Ces accusations pourraient avoir des conséquences significatives pour la Croix-Rouge au Niger, un pays déjà confronté à de nombreux défis humanitaires et de sécurité. L’ONG a été un acteur clé dans la fourniture d’aide médicale et humanitaire, et son départ pourrait aggraver la situation pour de nombreuses personnes dans le besoin.

Conclusion des autorités nigériennes

Les autorités nigériennes continuent de défendre leur position en affirmant que la souveraineté nationale doit primer sur les activités des ONG, même celles dédiées à l’aide humanitaire. Ce débat soulève des questions plus larges sur l’interaction entre la souveraineté nationale et l’assistance humanitaire internationale.