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Bruno Retailleau et Gérald Darmanin, respectivement ministre de l’Intérieur et ministre de la Justice, se livrent à un duel politique qui pourrait redéfinir les ambitions de 2027. François Bayrou, en plaçant ces deux personnalités à des postes clés, savait qu’il se retrouvait dans une situation délicate. Les tensions entre Retailleau et Darmanin ne tardent pas à se manifester, menaçant ainsi la cohésion du bloc central, une alliance fragile entre les droites et les macronistes.
Un affrontement inévitable
Leurs rivalités sont palpables, chacun cherchant à prendre le dessus tout en exploitant le sujet sensible de l’immigration pour mobiliser les électeurs. Cette dynamique non seulement fracture le paysage politique, mais elle élève également le niveau de tension au sein du pays. Alors que des crises plus profondes telles que climatiques, technologiques et géopolitiques exigent une attention immédiate, Retailleau et Darmanin préfèrent se concentrer sur leurs ambitions personnelles, risquant de raviver des sentiments nationalistes.
L’absence d’autorité politique
François Bayrou, déjà affaibli politiquement, peine à imposer une direction claire. Suspendu à la volonté de Marine Le Pen, il ne peut pas mettre un terme à cette lutte. Retailleau et Darmanin continuent donc de s’affronter sans relâche, augmentant leur visibilité sur la scène politique. Parallèlement, Laurent Wauquiez, un autre acteur important, attend son tour, observant attentivement les manœuvres de ses confrères.
Les ambitions de 2027
Le climat actuel de rivalité et de tensions ne sert qu’un seul objectif : se positionner pour la prochaine élection présidentielle. Les coups de mentons et les déclarations provocatrices de Retailleau et Darmanin témoignent d’une détermination à capter l’attention des électeurs, en particulier ceux du Rassemblement national. Récemment, le député RN Laurent Jacobelli a même suggéré que Retailleau devrait rejoindre Marine Le Pen, soulignant la proximité de leurs positions politiques.