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Tandis que les États-Unis et la Chine aiguisent leurs couteaux en vue d’une guerre commerciale qui menace d’engloutir l’Union européenne, un célèbre digestif français redoute d’être pris entre le marteau et l’enclume : c’est le cognac.
Un secteur vulnérable aux tensions géopolitiques
La célèbre eau-de-vie originaire des Charentes affiche un chiffre d’affaires de près de 3 milliards d’euros en 2024, mais elle est particulièrement vulnérable aux soubresauts géopolitiques. En effet, 96,8 % du cognac est consommé à l’étranger. Ses deux principaux marchés sont, précisément, la Chine et les États-Unis, la première en valeur, les seconds en volume. Le marché américain représente à lui seul 38 % des exportations de cognac, suivi de près par le marché chinois, à 25 %.
Le retour du protectionnisme
Avec le retour de Donald Trump et de son « protectionnisme » à la Maison-Blanche en janvier, le spiritueux français se retrouve dans une position difficile. Déjà victime des représailles chinoises contre l’Union européenne, le cognac pourrait subir de lourdes conséquences. En octobre 2024, la Commission européenne a imposé des droits de douane élevés sur certains produits chinois, aggravant ainsi la situation pour les exportations françaises.
Un avenir incertain
Alors que la guerre commerciale s’intensifie, les producteurs de cognac craignent que la situation ne s’aggrave. Les tensions entre les grandes puissances économiques pourraient avoir un impact significatif sur l’un des secteurs clés de l’économie française, mettant en péril des milliers d’emplois et la réputation de ce produit emblématique.
