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La ministre déléguée chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes, Aurore Bergé, a annoncé le lancement imminent d’une « circulaire interministérielle » pour contrôler les salons de massage en France. L’objectif est de fermer ceux qui seraient impliqués dans des activités de prostitution. Cette annonce a été faite le 1er mars dans les colonnes du Parisien.
Un constat alarmant
Aurore Bergé a évoqué les résultats d’une enquête menée par l’association Zéro Macho, qui a identifié 426 salons de massage à Paris offrant des services sexuels tarifés. « On ne peut pas accepter qu’au cœur de nos villes on fasse du racolage avec des visages d’enfants à travers de prétendus massages », a-t-elle déclaré, mettant en avant une affiche publicitaire d’un salon montrant une adolescente en sous-vêtements.
Une approche sans tolérance
La ministre a précisé que son objectif est de fermer « 100% des salons de massage qui sont des faux nez permettant la pratique de la prostitution et de l’exploitation sexuelle en France ». Pour cela, plusieurs leviers seront utilisés, tels que la fraude fiscale, le travail dissimulé, et les conditions de travail indignes.
Les salariées comme victimes
Concernant les femmes travaillant dans ces établissements, Aurore Bergé a affirmé qu’elles seront considérées comme « des victimes ». Elle a ajouté : « On les soutiendra financièrement, on les orientera vers des associations en mesure de les accompagner et de les réinsérer ». Cette initiative fait suite à une stratégie nationale de lutte contre la prostitution, mise en place par le gouvernement de Gabriel Attal, qui inclut des mesures contre les salons de massage délictueux.
