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Réaction des Palestiniens aux menaces de Trump sur Gaza
Le chef du bureau de presse gouvernemental dans la bande de Gaza, Salama Ma’arouf, a répondu aux menaces du président américain Donald Trump à l’encontre du mouvement de résistance islamique, Hamas, en affirmant que « nous n’avons jamais été le problème, mais plutôt l’occupation ».
Cela a été déclaré dans un post sur la plateforme X, peu après que Trump ait publié sur « Truth Social », où il a pris ses distances avec l’accord de cessez-le-feu et l’échange de prisonniers, qui avait été négocié sous l’égide des États-Unis, tout en demandant à Hamas de libérer immédiatement tous les prisonniers israéliens.
Réactions à la position américaine
Ma’arouf a ajouté : « De telles positions donnent du pouvoir à un criminel de guerre comme Benjamin Netanyahu, lui permettant de poursuivre ses crimes tant qu’il bénéficie d’un soutien et d’un encouragement absolus pour commettre encore plus de crimes contre 2,4 millions de personnes ».
Il a également souligné que « notre peuple ou sa résistance à Gaza n’a jamais été le problème, c’est l’occupation qui a toujours été le problème, et ce qui se passe aujourd’hui en Cisjordanie et à Jérusalem en est la meilleure preuve ».
Critique des menaces de Trump
Dans le même contexte, le mouvement des Mujahidin palestiniens, l’un des groupes armés dans la bande de Gaza, a critiqué les menaces de Trump, les considérant comme une manifestation du « désengagement américain de l’accord dont il était le médiateur ».
Le mouvement a déclaré dans un communiqué que ces menaces montrent également la détermination de l’administration américaine à « se comporter comme un partenaire dans les crimes de génocide contre notre peuple ».
Les propos controversés de Trump
Plus tôt, Trump avait adressé un message à Hamas en disant : « Shalom Hamas, cela signifie bonjour et au revoir, et vous pouvez choisir, soit libérer tous les otages maintenant, pas plus tard, et restituer immédiatement tous les corps de ceux que vous avez tués, soit c’est la fin pour vous ».
Il a ajouté : « Nous envoyons à Israël tout ce dont il a besoin pour terminer la mission, et aucun membre de Hamas ne sera en sécurité si vous ne faites pas ce que je dis ».
Trump n’a pas mentionné dans son post l’accord de cessez-le-feu qui comprend trois étapes, où Israël a reçu dans la première phase 33 prisonniers de la bande de Gaza.
Le problème des corps retenus
En réponse aux propos de Trump affirmant que « seuls des individus malades et déviants conservent les corps », la campagne nationale pour la récupération des corps de martyrs a déclaré que le nombre de corps retenus par l’occupation a atteint 665 martyrs, répartis entre « les cimetières des numéros » et « les réfrigérateurs de l’occupation ».
Parmi ces martyrs, 259 Palestiniens ont été tués depuis le début de l’agression israélienne sur Gaza en octobre 2023, ainsi que 67 prisonniers palestiniens décédés dans les prisons de l’occupation. La liste comprend également 59 enfants de moins de 18 ans et 9 femmes martyrs, ce qui reflète la cible israélienne sur différentes catégories de la société palestinienne.
Situation actuelle et perspectives d’avenir
Il est important de noter que ces chiffres n’incluent pas les corps retenus dans la bande de Gaza depuis le début de la dernière agression, car les informations précises à ce sujet ne sont pas disponibles. Cependant, des sources israéliennes ont révélé que l’occupation a retenu plus de 1500 corps de martyrs dans le camp « Sde Teiman » au sud de la Palestine occupée.
Ce n’est pas la première fois que Trump menace Hamas, tandis que le mouvement affirme son engagement à respecter l’accord et demande qu’Israël soit contraint de respecter tous ses termes. Il appelle également les médiateurs à entamer immédiatement les négociations pour la seconde phase, qui inclut un retrait israélien de Gaza et un cessez-le-feu complet.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, soutenu par un feu vert américain, souhaite prolonger la première phase de l’accord, qui a commencé le 19 janvier 2025, pour libérer le plus grand nombre possible de prisonniers israéliens à Gaza, sans offrir quoi que ce soit en retour ou respecter les exigences militaires et humanitaires stipulées dans l’accord pendant la période précédente.
La première phase de l’accord de cessez-le-feu à Gaza, qui a duré 42 jours, a pris fin dimanche dernier, tandis qu’Israël s’est désengagé de la seconde phase, qui implique la fin de la guerre.