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La secrétaire générale de Podemos, Ione Belarra, a récemment exprimé de vives critiques à l’encontre du président du gouvernement espagnol, Pedro Sánchez, qu’elle accuse d’hypocrisie sur la question du budget militaire. Belarra a confirmé que son parti votera contre toute accélération de l’augmentation du budget militaire à 2% du PIB.
Accusations de Belarra
Lors d’une déclaration faite à Séville, avant un événement en préparation de la cinquième assemblée nationale de Podemos qui se tiendra les 11 et 12 avril, Belarra a qualifié Sánchez de « seigneur de la guerre », affirmant qu’il se pliait aux exigences de l’OTAN en matière d’augmentation des dépenses militaires. « C’est une absolue hypocrisie de dire que vous allez construire une autonomie stratégique tout en étant à la botte de Trump », a-t-elle déclaré.
Conséquences sur les services publics
Belarra a souligné que chaque euro consacré à l’augmentation des dépenses militaires représente un euro de moins pour des secteurs essentiels comme la santé publique et l’éducation. Elle a insisté sur le fait que ces choix budgétaires ne correspondent pas aux attentes des électeurs, rappelant que « ce n’est pas ce que les gens ont voté le 23 juillet 2023 ».
Prédictions électorales
La dirigeante de Podemos a également mis en garde Sánchez, affirmant qu’il pourrait perdre les prochaines élections s’il continue sur cette voie militariste. Elle a évoqué l’exemple de Rodríguez Zapatero, qui avait remporté les élections en s’appuyant sur le slogan « non à la guerre ». Belarra a insisté sur l’importance de consulter le Parlement sur ces décisions cruciales qui affectent l’avenir du pays.
Les priorités de la sécurité
Pour Belarra, la vraie sécurité réside dans la garantie d’un bon traitement médical pour les maladies graves et l’accès à une éducation de qualité pour les enfants. Elle a conclu que le budget militaire ne fait qu’exacerber les tensions et mettre en danger la société.
