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La situation en Syrie est alarmante, avec près de 1 000 civils tués en seulement quelques jours à la suite de massacres sans précédent. Ces attaques ciblent principalement la minorité alaouite, où des combats intensifiés ont eu lieu, exacerbant les tensions déjà profondes dans le pays.
Des attaques brutales contre les Alaouites
Des combattants en treillis se livrent à des agressions violentes contre des membres de la communauté alaouite, à laquelle appartenait l’ancien président Bachar al-Assad. Les nouvelles forces de l’armée syrienne et des groupes djihadistes enchaînent les attaques et les humiliations, se filmant en train de traiter leurs victimes de manière dégradante. Ce déchaînement de violence est survenu en réponse à une attaque survenue le 6 mars, où des partisans de l’ancien régime ont défié les nouvelles forces de sécurité.
Une promesse de justice
Les affrontements se concentrent le long de la côte ouest de la Syrie, et les conséquences de cette violence se répercutent jusqu’à la capitale, Damas. Ahmed Al-Charaa, le président par intérim, a promis de condamner fermement les responsables des atrocités. « Nous demanderons des comptes fermement et sans indulgence, à quiconque a été impliqué dans l’effusion de sang de civils ou la violence contre notre peuple qui outrepasse l’autorité de l’État », a-t-il déclaré. Il a également annoncé la création d’un comité dédié à la protection de la paix civile.
Un climat de peur et d’incertitude
La montée de la violence soulève des inquiétudes parmi la population syrienne, qui vit dans la peur des représailles. Les tensions intercommunautaires s’aggravent, et de nombreux civils se retrouvent pris au piège dans un conflit qui ne semble pas prêt de s’apaiser. Les promesses de transition pacifique faites par les nouvelles autorités sont mises à l’épreuve par des actes de violence flagrants.