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Deux nouvelles plaintes ont été déposées, ce lundi, au parquet de Tarbes, concernant des abus sexuels au sein de l’établissement de Notre-Dame de Garaison. La première dénonce des viols, agressions physiques et sexuelles, tandis que la seconde vise l’institution en tant que personne morale.
Des accusations graves
Les plaintes ont été enregistrées après l’affaire Notre-Dame de Bétharram, qui a suscité l’attention avec ses 175 plaintes. Ce lundi, l’établissement catholique situé à Monléon-Magnoac, dans les Hautes-Pyrénées, a été au centre de nouvelles accusations. Me Joseph Mesa, avocat d’un ancien élève de l’établissement, a déposé une plainte contre un ancien surveillant pour violences physiques et sexuelles aggravées, ainsi que pour des faits de viols commis entre 1990 et 1992. L’ancien élève, aujourd’hui âgé de 45 ans, a décidé de briser le silence.
Une plainte contre l’institution
Me Mesa représente également un autre plaignant, un ancien élève qui avait dénoncé des viols et des agressions physiques survenus en 1991, lorsqu’il était interne. Ce dernier a déposé sa plainte le 5 mars. Il est prévu qu’il soit entendu par les enquêteurs le mercredi 19 mars. Dans ce contexte, l’avocat a également déposé une plainte supplémentaire visant l’institution en tant que personne morale pour complicité de crimes et de délits par dissimulation.
Une situation préoccupante
Les accusations d’abus sexuels à Notre-Dame de Garaison viennent s’ajouter à une série de témoignages similaires, qui continuent d’émerger. La communauté et les autorités sont en alerte face à la gravité de la situation, alors que d’autres anciens élèves pourraient également être incités à témoigner.