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Deux semaines après la victoire à la présidentielle du président de transition Brice Oligui Nguema, l’Union africaine a annoncé la levée des sanctions imposées au Gabon. Suspendu depuis le coup d’État d’août 2023, le pays d’Afrique centrale retrouve ainsi son siège au sein de l’organisation panafricaine.
Le retour du Gabon au sein de l’Union africaine
Mercredi 30 avril, l’Union africaine a officialisé la levée immédiate des sanctions contre le Gabon. Suspendu après le renversement du régime Bongo, le pays est désormais réintégré dans les instances de l’organisation. Le Conseil paix et sécurité de l’UA a qualifié la transition politique ayant conduit à la destitution d’Ali Bongo de « globalement réussie ».
Une transition politique jugée positive
Depuis le coup d’État militaire en août 2023, le Gabon, à l’instar d’autres nations africaines comme le Mali, le Burkina Faso ou la Guinée, était exclu de certaines activités de l’Union africaine. Cette suspension avait notamment empêché le pays de participer à l’élection du nouveau président de la Commission de l’UA en février dernier.
Brice Oligui Nguema, le nouveau président élu avec une large majorité
Après une transition politique marquée par le départ de la famille Bongo, qui a dirigé le Gabon pendant plus de cinquante ans, Brice Oligui Nguema a remporté la présidentielle d’avril avec 94,85 % des voix. Omar Bongo avait présidé le pays de 1967 à 2009, avant qu’Ali Bongo ne prenne le relais jusqu’à son renversement en 2023.
Un nouveau cadre institutionnel pour le Gabon
Selon la nouvelle Constitution adoptée récemment, Brice Oligui Nguema assumera la présidence avec des pouvoirs renforcés. Ce changement institutionnel a notamment conduit à la suppression du poste de Premier ministre, remplacé par la création d’un poste de vice-président, symbolisant une réorganisation du pouvoir exécutif dans ce pays riche en ressources pétrolières.