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Le 5 juin, la CGT a appelé à des manifestations à travers la France pour s’opposer à la réforme des retraites qui a repoussé l’âge de départ à la pension de 62 à 64 ans. Cette mobilisation fait suite à l’adoption par les députés, le même jour, d’une proposition de résolution visant à abroger cette réforme.
Une mobilisation unique
Ce mouvement de grève est particulièrement notable, car la CGT est pratiquement la seule organisation syndicale à se mobiliser dans ce cadre. Deux ans après une série de manifestations massives contre la réforme des retraites, la situation actuelle montre une division parmi les syndicats. Alors que Solidaires s’est abstenu de participer, la FSU a choisi de ne pas explicitement soutenir l’appel, même si certaines de ses structures territoriales ont pris part à la manifestation. D’autres centrales, comme FO, restent actives mais ne se mobilisent pas avec la même intensité qu’auparavant.
Contexte politique
La décision de la CGT de se mobiliser n’est pas ancrée dans le vide. En effet, le matin même des manifestations, les députés ont voté une résolution du groupe communiste affirmant l’« impérieuse nécessité » d’abroger la réforme des retraites. Cette proposition, qui se veut un signal fort de contestation, vient rappeler les tensions persistantes autour de ce dossier.
Une lutte qui perdure
Avec cette nouvelle grève, la CGT veut redynamiser un mouvement qui semble s’essouffler. Les luttes sociales des dernières années, marquées par un engagement sans précédent depuis la Libération, laissent désormais place à des questions sur la capacité des syndicats à mobiliser à long terme. Les récents événements invitent à s’interroger sur l’avenir des revendications sociales en France.
Images de la mobilisation
