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Le gouvernement français a annoncé, ce mercredi 11 juin, qu’il allait étudier de nouveaux scénarios pour réviser les modalités de rémunération des taxis, afin de concilier économies pour l’État et pérennité de la profession. Après plusieurs semaines de tensions et de manifestations menées par les chauffeurs, la réunion avec les représentants du secteur a permis d’ouvrir la voie à un dialogue constructif.
Un dialogue entre l’État et la profession de taxi
Lors de cette rencontre, le ministre de la Santé, Yannick Neuder, a indiqué que des ajustements seraient envisagés pour améliorer les conditions de rémunération tout en respectant les contraintes budgétaires. La question centrale porte notamment sur l’intégration d’une « marche lente » en cas de bouchons, un point de revendication majeur pour les taxis, et la reprise du compteur plutôt que le forfait dans la majorité des trajets. Ces propositions, qui doivent encore faire l’objet d’une évaluation précise par l’Assurance maladie (CNAM), devraient faire l’objet d’une nouvelle réunion dans quinze jours.
Les enjeux financiers et la représentativité des chauffeurs
Les représentants du secteur ont exprimé leur insatisfaction concernant le système actuel, jugé « non viable » pour leur activité. « Le système proposé par la CNAM n’est pas adapté », a déploré Rachid Boudjema, président de l’Union nationale des taxis. Les discussions portent aussi sur la possibilité d’aligner les nouvelles propositions aux objectifs budgétaires fixés par le ministère, tout en évitant une nouvelle imposition unilatérale qui avait duré un an et demi.
Une volonté de dialogue renforcée
De leur côté, les taxis manifestent leur volonté de dialogue direct avec les ministres, pour éviter d’éventuelles nouvelles mobilisations. Emmanuelle Cordier, présidente de la Fédération nationale du taxi (FNDT), a souligné que « la présence des ministres facilite largement les négociations ». Cependant, la situation reste tendue, la profession étant « prise à la gorge » selon Bilal Boudjema, qui annonce une remobilisation possible en cas de déception face à l’issue des négociations.
Une image illustrant cette mobilisation :
