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Deux cas autochtones de chikungunya ont été détectés ce week-end dans la commune de Grosseto-Prugna, en Corse-du-Sud. Cette information a été confirmée mardi par l’Agence régionale de santé de Corse. Les deux personnes concernées font partie d’une même famille résidant dans la région et n’ont pas voyagé dans des zones tropicales récemment, selon l’agence qui précise également que leur état de santé n’est pas jugé inquiétant.
Premiers cas autochtones en Corse
Ces cas représentent les premiers cas autochtones confirmés sur l’île. Cela signifie que les individus ont contracté la maladie sur le territoire national sans avoir voyagé dans des zones contaminées au cours des 15 jours précédant l’apparition des symptômes. L’ARS a également annoncé que des mesures immédiates ont été mises en place pour limiter le risque de propagation du virus.
Impact sur les populations vulnérables
La situation est préoccupante, surtout en Corse, où la population âgée est significative. L’ARS rappelle que les symptômes du chikungunya peuvent avoir des conséquences graves pour les personnes les plus fragiles, notamment les seniors. Le chikungunya, transmis par le moustique tigre, se manifeste généralement par une fièvre soudaine, des douleurs articulaires intenses, une conjonctivite et des éruptions cutanées.
État des épidémies en France
En métropole, un seul cas autochtone de chikungunya avait été signalé en 2024, alors qu’aucun cas n’avait été enregistré en 2023. Au total, depuis 2010, la France métropolitaine a connu une trentaine de cas autochtones de ce virus. Cette année, l’épidémie a particulièrement touché l’île de La Réunion, où 27 décès ont été déplorés, bien que la situation semble maintenant en déclin. En revanche, à Mayotte, l’épidémie continue de progresser, ayant démarré plus tardivement dans l’année.