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Suite à une violente attaque d’abeilles survenue dimanche dernier dans le centre-ville d’Aurillac, le maire de la commune, Pierre Mathonet, envisage d’interdire la présence de ruchers pour garantir la sécurité des habitants.
Une attaque impressionnante au cœur de la ville
« Une scène de guerre avenue de la République ». C’est par ces mots que Pierre Mathonet, maire socialiste d’Aurillac, a décrit l’incident qui a blessé 24 personnes, dont trois ont dû être placées en urgence absolue après avoir subi une réaction allergique. Parmi les victimes, une personne âgée de 78 ans a été piquée 25 fois, témoigne le maire.
Un lien avec les frelons asiatiques
Le maire a évoqué que cette attaque pourrait être liée à la présence de frelons asiatiques, souvent considérés comme des prédateurs des abeilles. Il a mentionné la proximité d’un rucher installé sur le toit d’un hôtel situé dans le centre-ville, ce qui pourrait expliquer le comportement agressif des abeilles en réponse à ces prédateurs.
« Le frelon est un prédateur, peut-être le principal prédateur des abeilles. Cela peut expliquer cette réaction de défense et ce comportement très agressif des abeilles », a souligné Pierre Mathonet.
Mesures envisagées par la mairie
Face à cette situation, le maire d’Aurillac prévoit d’interdire la présence de ruchers dans la commune. « Dès lundi, je vais faire travailler mes services pour voir quels moyens légaux nous avons pour interdire ces ruchers », a-t-il déclaré. Il a précisé que cette décision ne découle pas de l’agressivité naturelle des abeilles, mais plutôt de l’évolution des prédateurs qui pourraient engendrer un comportement atypique chez elles.