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Une pétition citoyenne visant à abroger la loi Duplomb a déjà recueilli plus de 200 000 signatures en seulement huit jours. Cette mobilisation sans précédent pourrait conduire à un débat public à l’Assemblée nationale si le nombre de signatures atteint 500 000.
Une pétition qui fait du bruit
La pétition pour l’abrogation immédiate de la loi Duplomb, qui inclut la réintroduction d’un pesticide controversé, a battu des records sur le site de l’Assemblée nationale. La pétition a été lancée le 10 juillet et a atteint, le 18 juillet à 14h30, un total de 203 270 signatures, dont 100 000 en seulement trois jours.
Les préoccupations des citoyens
Eléonore Pattery, une étudiante de 23 ans à l’origine de la pétition, a déclaré : _« La Loi Duplomb est une aberration scientifique, éthique, environnementale et sanitaire. Elle représente une attaque frontale contre la santé publique, la biodiversité, la cohérence des politiques climatiques, la sécurité alimentaire, et le bon sens. »_ Elle souligne également que cette loi est un _« acte dangereux »_ pour les travailleurs, les habitants et les écosystèmes.
Les demandes de la pétition
Les signataires de la pétition réclament plusieurs actions, notamment :
- l’abrogation immédiate de la loi
- la révision démocratique des conditions dans lesquelles elle a été adoptée
- la consultation citoyenne des acteurs de la santé, de l’agriculture, de l’écologie et du droit
La conférence des présidents de l’Assemblée nationale pourrait organiser un débat public si le nombre de signatures dépasse 500 000.
Contexte législatif
Adoptée le 8 juillet, la loi Duplomb permet la réintroduction de l’acétamipride, un pesticide néonicotinoïde interdit en France mais autorisé dans d’autres pays européens. Cette mesure a suscité l’inquiétude de nombreux députés de gauche, qui ont saisi le Conseil constitutionnel le 11 juillet, considérant que le texte est incompatible avec la protection de l’environnement et le droit à la santé.