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Le diagnostic de performance énergétique, connu sous l’acronyme DPE, subira prochainement une réforme significative. Annoncé par François Bayrou, ce changement vise à rendre le DPE plus favorable aux logements équipés de chauffage électrique. À partir de 2026, près de 850 000 logements sont susceptibles de sortir de la catégorie des passoires thermiques.
Implications pour le marché locatif
Cette réforme est essentielle pour le secteur locatif en France. Le DPE, dont l’application sera modifiée dès le 1er janvier prochain, devrait permettre à plus de 800 000 habitations de revenir sur le marché immobilier. Cela représente une opportunité importante pour de nombreux candidats à la location.
Sylvain Grataloup, président de l’Union nationale des propriétaires immobiliers, partage cet optimisme : « La bonne nouvelle, c’est le fait de réintégrer 850 000 logements, permettant à des candidats à la location d’avoir un toit. Ça, c’est très bien. D’avoir des propriétaires qui n’auront pas de logements vacants, c’est très bien aussi ».
Les enjeux de la transition énergétique
Le gouvernement prévoit d’accélérer l’équipement des logements en chauffage électrique, en s’appuyant sur l’énergie nucléaire. Cependant, cette initiative suscite des réactions mitigées. Les défenseurs de la transition énergétique expriment des préoccupations quant à un possible effet d’aubaine pour les propriétaires. Yves Marignac, expert en énergie et porte-parole de l’association Négawatt, souligne : « Les logements vont pouvoir rester en l’état et, malheureusement, leurs habitants vont rester confrontés à cette situation de passoire thermique. C’est une mesure qui est totalement discriminatoire socialement ».
Consultation publique à venir
Avant l’entrée en vigueur de cette réforme, une consultation publique sera organisée dans les jours à venir. Cela permettra aux parties prenantes de s’exprimer sur les changements à venir concernant le DPE et leurs implications pour le marché immobilier français.
