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Alors que la Ligue 1 s’apprête à reprendre dans une quinzaine de jours, la Ligue de Football Professionnel (LFP) a décidé de faire des concessions vis-à-vis de beIN Sports, suite à des tensions concernant la diffusion de l’affiche du samedi après-midi.
Contexte des négociations
Actuellement, les fans du championnat français n’ont pas encore accès à la chaîne Ligue 1+, qui doit être opérationnelle pour le lancement de la saison le 15 août. En parallèle, la LFP est en pleine négociation avec beIN Sports, qui détient les droits de diffusion d’un match par journée. Le média qatari, qui doit verser 78,5 millions d’euros annuels, conteste les conditions de diffusion imposées pour son match phare.
Les revendications de beIN Sports
BeIN Sports a le choix de diffuser soit le choix 1, soit le choix 2 chaque semaine, mais ne peut pas retransmettre plus de huit fois la même équipe dans la saison. Par conséquent, la nouvelle plateforme Ligue 1+ pourrait diffuser jusqu’à 26 matchs du PSG ou de l’OM, une situation que beIN refuse d’accepter.
Les concessions de la LFP
Pour apaiser les tensions, la LFP a proposé une première concession à beIN en permettant la retransmission de deux matchs consécutifs du même club, ce qui n’était pas autorisé auparavant. Cependant, cette flexibilité est conditionnée au paiement d’un sponsoring de 20 millions d’euros par Visit Qatar.
Les enjeux financiers
Selon des sources proches du dossier, beIN a gelé ses paiements et n’a pas encore réglé sa dernière échéance de 18 millions d’euros sur les droits internationaux. De plus, des doutes subsistent quant au règlement de la première facture pour les droits domestiques, prévue le 5 août. Cette situation met la LFP sous pression, car elle doit obtenir ces fonds pour financer sa chaîne et soutenir ses clubs.
Conclusion des négociations
Avec ces concessions initiales, la LFP espère maintenir une relation de travail constructive avec beIN Sports. Néanmoins, la ligue pourrait être amenée à faire d’autres concessions pour garantir le bon déroulement de la saison à venir.
