Table of Contents
Trois personnes ont été mises en examen dans l’enquête sur la mort d’un gendarme survenue lors des émeutes en Nouvelle-Calédonie en 2024. Les faits concernent le secteur de Saint-Louis, fief indépendantiste du Mont-Dore, où une série d’arrestations a émergé après l’opération du GIGN qui a coûté la vie à deux jeunes de la tribu. « De nombreuses auditions et des actes de police scientifique et technique » avaient eu lieu dans les mois qui ont suivi le meurtre, selon un communiqué du procureur de la République de novembre dernier, qui ne s’est pas exprimé depuis sur cette affaire. Sollicité, le parquet de Nouméa n’a pas souhaité commenter les mises en examen, alors qu’une reconstitution sous haute surveillance était organisée lundi.
En Nouvelle-Calédonie, trois mises en examen dans l’affaire du gendarme
Selon l’AFP, au moins trois personnes ont été mises en examen dans l’enquête sur la mort en mai 2024 du gendarme Nicolas Molinari, tué d’une balle dans la tête durant les émeutes à Saint-Louis, sur la commune du Mont-Dore, deux jours après le déclenchement des violences qui ont secoué la Nouvelle-Calédonie en 2024. Le jeune gendarme de 22 ans se trouvait dans son véhicule stationné au lieu-dit La Coulée lorsqu’il avait été atteint par un tir à la tête aux alentours de 19 heures.
« De nombreuses auditions et des actes de police scientifique et technique » avaient eu lieu dans les mois qui ont suivi le meurtre, selon un communiqué du procureur de la République de novembre dernier, qui ne s’est pas exprimé depuis sur cette affaire.
Selon l’AFP, les trois mis en cause font partie de la dizaine de personnes activement recherchées par les forces de l’ordre dans la tribu de Saint-Louis depuis juillet 2024. Plusieurs d’entre eux s’étaient rendus d’eux-mêmes aux forces de l’ordre après l’opération du GIGN (groupe d’intervention de la Gendarmerie nationale) qui avait coûté la vie à deux jeunes de la tribu, Samuel Moekia et Johan Kaidine, le 19 septembre 2024.
Contexte des violences et évolution de l’enquête
Les violences de 2024, liées à une réforme sensible du corps électoral malgré le désaccord du camp indépendantiste, ont fait 14 morts dont deux gendarmes, Nicolas Molinari et Xavier Salou. Sollicité, le parquet de Nouméa n’a pas souhaité commenter les mises en examen, alors qu’une reconstitution sous haute surveillance était organisée lundi.
Mesures autour de Saint-Louis et reconstitution
Les quatre kilomètres de route qui passent devant Saint-Louis ont été entièrement fermés à la circulation de 19h00 à 05h00 et sont placés sous la surveillance d’un important déploiement de gendarmes mobiles. Des véhicules civils destinés à la reconstitution ont été acheminés sur place, mais les journalistes n’ont pas été autorisés à approcher des lieux. Le parquet de Nouméa n’a pas souhaité commenter l’enquête.