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Santé visuelle des enfants : dépistage et signes

by charles
France

La santé visuelle des enfants est au centre des appels au dépistage et au suivi, selon l’Association nationale pour l’amélioration de la vue (AsnaV). Des tests simples peuvent être réalisés par le médecin traitant ou le pédiatre et le dépistage s’inscrit dans le carnet de santé. « Ces chiffres soulignent l’urgence de respecter les rendez-vous de prévention inscrits dans le carnet de santé. L’ophtalmologiste, en tant que médecin spécialiste des yeux, demeure l’acteur central du dépistage et du diagnostic des troubles visuels chez les enfants », note l’association.

Jeune enfant lors d'un dépistage visuel en classe
Dépistage visuel chez l’enfant

Dépistage et prévention: qui peut dépister chez l’enfant ?

Des tests simples de dépistage peuvent être réalisés par le médecin traitant ou le pédiatre. Lors de chacun des examens de suivi de l’enfant, le médecin examine les yeux, les paupières, les mouvements des yeux, etc. à la recherche d’une anomalie. Si besoin, il adresse l’enfant à un médecin ophtalmologue pour un examen spécialisé, selon les recommandations d’Ameli.fr.

« Lors de chacun des examens de suivi de l’enfant, le médecin examine les yeux, les paupières, les mouvements des yeux, etc. à la recherche d’une anomalie. Si besoin, il adresse l’enfant à un médecin ophtalmologue pour un examen spécialisé », souligne Ameli.fr.

Outre l’examen systématique des yeux lors du suivi de l’enfant par le médecin généraliste, l’AsnaV appelle les enseignants et les parents à la plus grande vigilance concernant les signes d’alerte suivants :

  • baisse de la concentration
  • fatigue
  • difficultés à lire, à écrire sur les lignes ou à suivre le tableau
  • maux de tête en fin de journée
  • enfant qui fronce les sourcils
  • troubles posturaux d’adaptation – asymétrie des épaules ou du bassin, pied affaissé, tête penchée – pour compenser la vision défaillante
  • déséquilibres et maladresses (liés à une vision défaillante des reliefs)
  • fautes d’inattention et manque d’intérêt pour l’environnement de la classe (liés à une vision insuffisante de loin)

Quels sont les troubles visuels les plus fréquents chez l’enfant ?

Chaque année, 1 enfant sur 7 naît avec un problème oculaire. L’un des plus fréquents, l’amblyopie, ou œil paresseux, concerne 3 à 4 % des enfants. Il s’agit d’une déficience d’acuité visuelle d’un œil le plus souvent. Un cache œil est souvent préconisé pour faire travailler l’œil atteint. Plus l’amblyopie est traitée tôt, plus les chances de récupération sont fortes.

Le strabisme touche 5 % des enfants, il est convergent dans 90 % des cas. Le strabisme entraîne une amblyopie dans plus de 50 % des cas, et doit être dépisté et corrigé au plus vite.

Les troubles de la réfraction que sont la myopie, l’hypermétropie et l’astigmatisme, touchent 20 % de la population. Concernant la myopie, l’OMS évoque une épidémie mondiale et estime que 50 % de la population sera myope d’ici 2050. Selon l’AsnaV, la myopie concerne 30 % des moins de 20 ans.

Signes d’alerte et conseils pratiques

Le baromètre de la santé visuelle 2025 montre que 27 % des parents n’ont jamais fait réaliser de dépistage visuel à leurs enfants et que 16 % déclarent ne pas avoir consulté malgré un dépistage positif. Des tests simples peuvent être réalisés par le médecin traitant ou le pédiatre. « Ces chiffres soulignent l’urgence de respecter les rendez-vous de prévention inscrits dans le carnet de santé. L’ophtalmologiste, en tant que médecin spécialiste des yeux, demeure l’acteur central du dépistage et du diagnostic des troubles visuels chez les enfants », note l’association.

« Les parents peuvent ne pas se douter de la situation car un enfant ne se plaindra jamais de troubles de la vision, souvent parce qu’il n’en a pas conscience »

explique Véronique Morin, responsable pédagogique et scientifique de l’AsnaV.

Pour faciliter le dépistage, les médecins généralistes, pédiatres et acteurs de PMI peuvent réaliser les examens requis dans le carnet de santé et orienter l’enfant vers un ophtalmologue si nécessaire, selon Ameli.fr.

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