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Une délégation ukrainienne est arrivée aux États-Unis pour poursuivre les négociations de paix Ukraine États-Unis, dans le cadre d’un nouveau plan défendu par l’administration américaine. Elle doit être reçue dimanche en Floride par le secrétaire d’État américain Marco Rubio, par l’envoyé de la Maison-Blanche Steve Witkoff, et par Jared Kushner, gendre de l’ancien président Donald Trump, selon ABC News. Cette visite survient après des échanges à Genève et dans un contexte politique tendu à Kyiv, marqué par des remaniements et des tensions sur la scène diplomatique. Les discussions visent à finaliser les résultats des pourparlers genevois et à définir rapidement les mesures pour mettre fin à la guerre.
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À Washington et en Floride, nouvelle étape des négociations de paix Ukraine États-Unis
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Selon ABC News, le plan américain pour l’Ukraine et la Russie comprend désormais 19 points et les discussions à Genève la semaine dernière ont été révisées afin de les rendre plus acceptables pour Kiev.
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Samedi soir, Volodymyr Zelensky a indiqué que le dialogue se poursuivrait avec Washington sur la base d’amendements du plan américain négociés à Genève, et a déclaré : « L’Ukraine continue de travailler avec les États-Unis de la manière la plus constructive possible, et nous espérons que les résultats des réunions de Genève seront désormais finalisés aux États-Unis », a poursuivi le président. « J’attends avec impatience le rapport de notre délégation à l’issue de ses travaux ce dimanche. L’Ukraine œuvre pour une paix digne. »
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La visite intervient alors que les échanges diplomatiques se poursuivent dans un contexte où les tensions montent en mer Noire et où Kyiv fait face à des défis politiques internes.
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Incidents maritimes et frappes autour de la mer Noire
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Cette série d’entretiens intervient aussi dans un contexte de tensions maritimes. La veille, des drones ukrainiens ont frappé deux pétroliers russes en mer Noire, et la BBC précise qu’ils feraient partie de la “flotte fantôme” russe, un terme employé pour décrire des pétroliers servant à contourner les sanctions occidentales imposées après l’invasion de 2022, détaille la chaîne britannique.
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Les pétroliers visés ont été identifiés par les autorités turques comme étant le Kairos et le Virat, battant pavillon gambien. Ils ont tous deux été touchés vendredi au large des côtes turques, et le Virat l’a apparemment de nouveau samedi. Aucune victime n’a été signalée.
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La BBC voit dans ces frappes « une escalade de la part de Kiev, qui tente de porter atteinte aux revenus pétroliers de la Russie, essentiels au financement de sa guerre en Ukraine ». Selon ABC News, Kiev a aussi été la cible d’une attaque majeure dans la nuit de vendredi à samedi, les services d’urgence ukrainiens faisant état de deux morts et 38 blessés, précise The Guardian.
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Perspectives pour la suite et enjeux diplomatiques
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Les échanges à Genève avaient été révisés pour être plus acceptables pour Kiev, et l’objectif est désormais d’enfinaliser les résultats à Washington et de préciser les mesures nécessaires pour mettre fin à la guerre, selon les participants et les responsables américains.
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Le récit diplomatique met en lumière l’alignement des États-Unis et de l’Ukraine sur une approche pragmatique, tout en faisant face à des défis internes en Ukraine et aux pressions géopolitiques. Les pourparlers veulent définir rapidement et concrètement les mesures nécessaires pour mettre fin au conflit.
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En somme, cette mission à Washington et les échanges sur le terrain illustrent l’effort soutenu de la diplomatie occidentale pour parvenir à une paix durable, tout en naviguant dans un contexte de sanctions et de tensions régionales.