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Le président élu des États-Unis, Donald J. Trump, a annoncé la nomination de l’entrepreneur Elon Musk en tant que « ministre de l’Efficacité gouvernementale ». Sa mission principale est de réaliser des économies de deux trillions de dollars (soit 2 000 milliards d’euros) dans un budget fédéral annuel de 6,5 trillions de dollars. Cela représente une réduction de 30%.
Un entrepreneur très politique
Elon Musk a su se faire une place dans les arcanes du pouvoir. Au cours de la dernière décennie, ses entreprises telles que Tesla et SpaceX ont signé pour 16 milliards de dollars de contrats avec 17 agences fédérales différentes. Optimiste pour sa nouvelle administration qu’il a nommée DOGE (Department of Government Efficiency), il fait référence au DOGECOIN, la cryptomonnaie qu’il a financée, dont le cours a fortement augmenté à l’annonce de sa désignation.
Il reste à voir comment les autorités vont gérer les conflits d’intérêts potentiels entre son rôle de PDG et celui de responsable public, d’autant plus que plusieurs administrations fédérales qu’il devra restructurer mènent actuellement des enquêtes sur ses pratiques commerciales.
Un poste ministériel en CDD
Donald Trump a fixé une échéance symbolique pour atteindre ses objectifs d’économies : le 4 juillet 2026, jour où les États-Unis fêteront les 250 ans de la Déclaration d’Indépendance. Contrairement à Twitter, où Musk a pu réduire le personnel de 80% en quelques jours, il devra faire face à un cadre légal plus contraignant pour les fonctionnaires fédéraux, qui bénéficient d’un statut protecteur.
Un industriel obsédé par les économies
Elon Musk est reconnu pour ses succès dans divers secteurs. SpaceX, fondée en 2002, a révolutionné l’industrie spatiale en réduisant considérablement le coût des lancements par la réutilisation des fusées. Dans le secteur automobile, Tesla a également innové en optimisant les chaînes de production, bien que ces méthodes aient conduit à des taux d’accidents supérieurs de 30% à la moyenne de l’industrie.
Des méthodes contestées
Sa vision libertarienne implique une régulation minimale des contenus en ligne, ce qui a permis l’émergence de nombreuses fake news au détriment des informations vérifiées. Récemment, le quotidien britannique *The Guardian* a annoncé qu’il ne publierait plus sur la plateforme X. En France, plusieurs entreprises de presse, dont *Le Figaro* et *Les Echos*, ont intenté une action en justice contre X, accusant le réseau social d’utiliser leurs contenus sans compensation.
