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Un « rare » cas humain de grippe aviaire a été détecté en Angleterre, selon l’annonce faite le lundi 27 janvier par l’agence de sécurité sanitaire britannique. La personne infectée, dont le sexe n’a pas été précisé, a contracté le virus dans une ferme située dans le centre du pays, après avoir été en contact de manière « proche et prolongée » avec un grand nombre d’oiseaux infectés.
Des autorités rassurantes
Les autorités britanniques cherchent à apaiser les inquiétudes. L’agence UKHSA (United Kingdom Health Security Agency) a déclaré : « La transmission du virus de la grippe aviaire de l’oiseau à l’humain est rare et n’a eu lieu qu’un petit nombre de fois au Royaume-Uni. Le risque pour le grand public reste très faible. » De plus, aucune transmission d’humain à humain du virus n’a été « démontrée », a-t-elle garanti.
État de santé et mesures prises
Le patient est actuellement en « bon » état de santé et est suivi dans une unité de soins des maladies infectieuses. L’agence a également indiqué que toutes les personnes ayant été en contact avec lui ont été « recherchées » et que celles présentant le risque d’exposition le plus élevé se sont vues proposer un traitement antiviral.
Une souche différente
Il est important de noter qu’il s’agit d’une souche du virus différente de celles qui circulent actuellement chez les mammifères et les oiseaux aux États-Unis. Début janvier, un premier décès humain lié à la grippe aviaire a été enregistré aux États-Unis. Ce malade, âgé de plus de 65 ans et présentant d’autres problèmes de santé, était le premier cas grave de contamination humaine au virus H5N1 détecté dans le pays.
