Table of Contents
À Marseille, les épiceries de nuit situées dans le centre-ville resteront fermées entre 22 heures et 6 heures du matin jusqu’à la fin juin. Cette mesure, prise pour réduire les nuisances sonores et les actes de délinquance, concerne plusieurs quartiers emblématiques de la cité phocéenne.
Une fermeture nocturne étendue jusqu’à fin juin
La préfecture des Bouches-du-Rhône a annoncé vendredi un nouvel arrêté imposant la fermeture nocturne des épiceries de nuit du centre-ville de Marseille. Cette interdiction s’applique de 22 heures jusqu’à 6 heures du matin et prendra effet à partir du mardi 22 avril, pour une durée prolongée jusqu’au 30 juin.
Cette décision fait suite à une phase de test menée du 21 mars au 21 avril, durant laquelle la mesure avait été expérimentée. Selon les autorités, cette période a permis de constater une diminution notable des appels des riverains à la Police nationale, témoignant d’une amélioration de la tranquillité nocturne.
Quartiers concernés par la fermeture nocturne
Plusieurs zones stratégiques sont directement impactées par cette fermeture nocturne :
- Les abords du Vieux-Port
- Le secteur de la gare Saint-Charles
- La Cannebière
- Le IIIe arrondissement de Marseille, jusque-là exclu de la phase test, est désormais également concerné par la mesure.
Ces quartiers, très fréquentés la nuit, ont été identifiés comme étant des foyers de nuisances sonores et de comportements délictueux liés à l’ouverture tardive de ces commerces.
Réactions des commerçants face à la fermeture nocturne
Cette nouvelle restriction ne fait pas l’unanimité parmi les commerçants concernés, qui déplorent un fort impact économique. Myriam, employée dans une épicerie proche du Vieux-Port, témoigne des conséquences de la mesure :
« C’est simple, le commerce a perdu 80 % de son chiffre d’affaires et pour moi ce sont des heures de travail en plus puisqu’il n’y a plus de relève pour la nuit. »
Pour ces professionnels, la fermeture nocturne représente une perte financière importante ainsi qu’une organisation de travail plus contraignante.