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Des échanges de tirs d’armes légères ont éclaté dans la nuit de vendredi à samedi le long de la ligne de contrôle entre l’Inde et le Pakistan au Cachemire, ravivant les tensions déjà vives entre les deux puissances nucléaires.
Des tirs nocturnes le long de la ligne de contrôle
L’armée indienne a rapporté que de nombreux postes pakistanais ont effectué des tirs d’armes légères « non provoqués » durant la nuit de vendredi à samedi, sur toute la ligne de contrôle au Cachemire. Face à ces attaques, les forces indiennes ont riposté de manière ciblée avec des armes légères.
Selon le communiqué militaire indien, ces échanges n’ont pas fait de victimes, mais témoignent d’une situation tendue qui perdure dans cette région contestée.
Contexte d’une escalade persistante
Depuis l’attaque meurtrière survenue mardi dans le Cachemire indien, l’Inde et le Pakistan connaissent une montée des tensions. New Delhi accuse Islamabad d’être impliqué dans cet attentat qui a causé la mort de 26 civils à Pahalgam.
Les deux pays, alliés stratégiques des États-Unis et détenteurs de l’arme nucléaire, se trouvent engagés dans une spirale d’hostilités et de représailles.
Une spirale de représailles et de tensions
Le gouvernement ultranationaliste hindou de New Delhi et le pouvoir islamiste d’Islamabad, qui se sont déjà affrontés lors de trois guerres depuis leur séparation en 1947, multiplient les mesures punitives.
- Vendredi, l’armée indienne a détruit par explosifs deux maisons appartenant aux familles des auteurs présumés de l’attaque.
- Le Sénat pakistanais a voté à l’unanimité une résolution rejetant catégoriquement les accusations « infondées » portées par l’Inde, affirmant que le Pakistan est « prêt à se défendre ».
Par ailleurs, l’armée indienne avait confirmé des échanges brefs de tirs à l’arme légère vendredi, imputant ces actions au Pakistan.
Appels internationaux à la retenue
Face à cette nouvelle flambée de violences, le Conseil de sécurité de l’ONU a lancé un appel solennel aux deux pays pour qu’ils fassent preuve d’une « retenue maximale » afin d’éviter une escalade incontrôlée dans cette zone sensible.