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Le 23 juin 2025, la Chine a officiellement été reconnue comme le premier leader du commerce mondial, surpassant les États-Unis dans de nombreux domaines. Cette dynamique, alimentée par une série d’accords commerciaux et des politiques économiques agressives, ne semble pas être affectée par les tensions économiques nées de la guerre commerciale initiée par l’administration Trump.
Une montée en puissance indéniable
Depuis son intégration à l’Organisation mondiale du commerce (OMC) en 2001, la Chine a connu une explosion de ses exportations, devenant ainsi le premier exportateur mondial. En 2023, la Chine représentait 12,3 % des échanges mondiaux, contre 10,8 % pour les États-Unis. Une étude du Lowy Institute indique qu’environ 70 % des pays commercent désormais plus avec la Chine.
Des stratégies économiques efficaces
La croissance de la Chine est largement due à une politique de soutien aux entreprises locales, qui inclut des subventions pour protéger ses marchés. De plus, les entreprises étrangères souhaitant s’implanter en Chine doivent souvent transférer leurs technologies, ce qui permet à la production locale de se moderniser et de gagner en compétitivité.
Création de dépendances et pouvoir économique
Pékin a également su créer des dépendances à ses produits, renforçant ainsi son pouvoir économique. Le Centre d’études prospectives et d’informations internationales (Cépii) note que la Chine détient une part dominante dans l’exportation de 730 produits, soit quatre fois plus qu’à la fin des années 1990. En comparaison, l’Union européenne n’a une domination que sur 238 produits et les États-Unis sur 94.
Les conséquences de la guerre commerciale
Bien que la guerre commerciale lancée par Donald Trump ait suscité des tensions, elle n’a pas freiné la dynamique d’expansion de la Chine. Face à un potentiel découplage économique, la Chine a multiplié les accords de libre-échange, se positionnant comme un partenaire fiable sur la scène internationale.
Des limites à surmonter
Cependant, le modèle économique chinois présente des faiblesses. De nombreux pays cherchent à protéger leurs industries locales des produits à bas prix chinois, tandis que la consommation intérieure peine à compenser la baisse de la demande étrangère.