Table of Contents
Brigitte Bardot a accepté de recevoir BFMTV dans sa propriété de la Guarrigue, située sur les hauteurs de Saint-Tropez (Var), pour défendre avec ferveur l’abolition de la chasse à courre. Pour la première fois depuis plus de dix ans, l’icône du cinéma français apparaît à l’écran, mêlant souvenirs et combat écologique.
Un retour médiatique exceptionnel
Brigitte Bardot confie n’avoir « ni remords ni regrets » concernant sa carrière passée au cinéma, un chapitre de sa vie qu’elle ne revisite jamais. Pourtant, c’est pour un sujet qui lui tient profondément à cœur qu’elle s’expose à nouveau devant les caméras. Dans sa ferme où résonnent les cris des animaux, elle livre son « dernier combat » : l’abolition de la chasse à courre, qu’elle qualifie de véritable « horreur ».
Elle déclare avec émotion : « Je ne veux même pas qu’on me photographie. Faire une télé, c’est extraordinaire. Mais je mène un combat qui mérite un peu de moi-même. Le mieux de moi-même dans ce cas-là, c’est de me montrer. Je ne me suis pas montrée du tout depuis 11 ans. »
Un combat pour la fin de la chasse à courre
Brigitte Bardot exhorte le gouvernement français à mettre un terme à cette pratique, rappelant que depuis 50 ans, ses appels sont restés sans réponse. Elle souhaite ardemment que cette victoire soit enfin accordée, symbolisant ainsi la fin d’un long combat mené avec ténacité. « Il faut absolument que le gouvernement français accepte de m’offrir, après 50 ans de demandes sans réponses, au moins cette victoire », insiste-t-elle.
Une lettre ouverte adressée aux pouvoirs publics
Le 12 mai, Brigitte Bardot a adressé une lettre ouverte au président Emmanuel Macron, au Premier ministre ainsi qu’aux parlementaires, pour réclamer l’interdiction de la chasse à courre. Ce courrier est accompagné d’un dispositif sonore, un sonotone, imaginé pour attirer l’attention des responsables politiques qui restent sourds à ses sollicitations.
À 90 ans, l’ancienne actrice se montre déterminée : « Je pense que je peux gagner. Et en fin de compte, c’est mon dernier combat. À 90 ans, je ne vais pas recommencer dans cinq ans ou dix ans. C’est l’ultime combat. »