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Des tensions croissantes en Europe sont attribuées à l’implication de la Russie, selon les déclarations de Ken McCallum, le chef du MI5, le service de sécurité britannique. Dans son rapport annuel, il affirme que les agents du GRU, l’agence de renseignement russe, sont responsables de divers actes de sabotage et d’incendies, exacerbant ainsi le climat de désordre sur le continent. Cette activité a augmenté suite au soutien du Royaume-Uni à l’Ukraine dans sa lutte contre l’invasion russe, déstabilisant la paix dans les rues britanniques et européennes.
Les attentats déjoués
Ken McCallum a révélé que depuis 2017, 43 attentats de différentes origines ont été empêchés. Il a souligné que l’extrémisme en ligne touche particulièrement les jeunes, avec 13 % des personnes impliquées dans des affaires de terrorisme ayant moins de 18 ans. En matière de lutte antiterroriste, 75 % des cas concernent l’extrémisme islamiste, tandis que 25 % relèvent du terrorisme d’extrême droite.
Les diplomates expulsés
Plus de 750 diplomates russes ont été expulsés d’Europe depuis le début de l’invasion de l’Ukraine, principalement pour des raisons d’espionnage. McCallum a expliqué que cela a réduit l’efficacité des services secrets russes, les obligeant à recourir à des intermédiaires, y compris des agents de sécurité privés et des groupes criminels, ce qui a rendu leurs opérations moins professionnelles et plus vulnérables à l’interruption. Bien qu’il ait précédemment évoqué les menaces russes et iraniennes, c’est la première fois qu’il accuse la Russie avec une telle fermeté.
Le retour de l’ISIS
McCallum a également mis en garde contre la résurgence de l’État islamique, notant qu’il intensifie ses efforts pour exporter le terrorisme vers le Royaume-Uni. « C’est la menace qui m’inquiète le plus. L’État islamique d’aujourd’hui n’est pas la force qu’il était il y a dix ans, mais après quelques années de répression, il a repris ses activités pour exporter le terrorisme », a-t-il déclaré.