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Qu’il s’agisse de lapins, d’œufs, de tablettes ou de boissons, le chocolat reste un plaisir incontournable. La région de Rheinland-Pfalz offre aux amateurs de chocolat de nombreuses découvertes. Où déguster ces délices ? Comment reconnaître une bonne chocolaterie ? Voici une sélection pour plonger dans l’univers du chocolat artisanal.
Plongée dans l’univers chocolaté de la Pfalz
Au cœur de Pirmasens, la chocolaterie artisanale Wawi invite à vivre une expérience gustative unique directement à la source. Dans leur boutique d’usine, les visiteurs peuvent trouver une multitude de créations chocolatées. Outre le traditionnel lapin de Pâques, l’entreprise propose selon son dirigeant Richard Müller plus de 200 figurines différentes.
« En matière de préférences de consommation, le lapin de Pâques classique reste le produit le plus populaire en Allemagne », confie Richard Müller. La chocolaterie offre également une « production transparente » où les visiteurs peuvent observer la fabrication des douceurs, une immersion fascinante dans l’art du chocolat.
De la fève à la tablette à Koblenz
À Koblenz, la petite manufacture Cahua permet de suivre le parcours complet du cacao, de la fève à la tablette. Ici, le chocolat est produit de manière artisanale avec des ingrédients soigneusement sélectionnés. On y trouve des fèves de cacao, du cacao en poudre et des tablettes prêtes à la vente. Pour Pâques, un œuf géant XXL est spécialement proposé.
Les propriétaires organisent aussi des ateliers autour du cacao, abordant son histoire, ses régions de culture et ses méthodes de fabrication. Parmi ces événements figurent des ateliers mariant vin et chocolat. Le week-end, la boutique située dans la vieille ville de Koblenz permet aux visiteurs de savourer un chocolat chaud fraîchement préparé.
Lapins de Pâques en supermarché : la forme qui fait la différence de prix
La Centrale des Consommateurs de Rheinland-Pfalz révèle que les lapins de Pâques de grandes marques peuvent coûter jusqu’à trois fois plus que ceux des marques distributeurs. Une étude récente souligne que les petites figurines miniatures sont particulièrement onéreuses, invitant les consommateurs à comparer systématiquement le prix au 100 grammes.
« La comparaison des prix absolus entre la tablette de chocolat et le lapin de Pâques montre que, pour les produits de marque, la tablette avec la même teneur en cacao est de 1 à 1,50 euro moins chère que le lapin », précise la Centrale. « Pour les lapins de Pâques vendus en discount, il faut s’attendre à payer entre 0,50 et 1 euro de plus que pour une tablette aux mêmes ingrédients. »
Le chocolat accessible à tous, même en cas d’allergies
Le Schoko-Wunderland, situé à la frontière avec la Sarre, s’est donné pour mission d’offrir du chocolat à chacun, indépendamment des allergies ou intolérances alimentaires. « Personne ne devrait renoncer au chocolat, quel que soit son profil allergique », affirme le fondateur Kim-Rudolf Mayer.
Le problème reste important en Allemagne, notamment pour les enfants qui, à Noël ou à Pâques, se retrouvent parfois sans chocolat à cause de leurs allergies. Beaucoup de familles commandent chez lui des produits adaptés, comme une pâte à tartiner sans fruits à coque mais au goût noisette, qui rencontre un franc succès.
Sur leur site, les consommateurs peuvent filtrer les produits selon leurs intolérances : chocolat sans lactose, sans soja, sans amande, sans gluten. La gamme inclut également des lapins de Pâques, œufs vegan et sucettes au chocolat. Ces produits proviennent majoritairement de Finlande.
Comment reconnaître une bonne chocolatine ?
Franka Rössel, sommelière en chocolat à la manufacture Cahua de Koblenz, explique que la liste des ingrédients est le premier indicateur à consulter avant achat. « On peut ainsi juger si le chocolat vaut son prix », précise-t-elle.
Elle recommande de se méfier des ingrédients que l’on n’utiliserait pas en cuisine : « Présence de beurre de lait, beurre de karité, huile de palme, différents types de poudre de lait ou arômes sont souvent signe d’une fabrication industrielle moins qualitative. » En particulier, le lécithine est un marqueur fort d’une production non artisanale.
Lorsque le chocolat est déjà en main, un autre test simple est de l’observer fondre entre les doigts. « Si la tablette devient rapidement crémeuse, c’est souvent la présence de graisses étrangères autres que le beurre de cacao, qui fond à une température plus élevée, indiquant une moindre qualité. Le beurre de cacao est ce qui donne au chocolat sa texture ferme et raffinée. »